RetraiteCigale ou Fourmi ? Contrairement aux idées reçues, bâtir une stratégie patrimoniale gagnante, axée autour d'une bonne gestion de l'argent et à la mise en place d'un patrimoine destiné à conforter sa retraite et à transmettre à ses enfants ne dispense pas de profiter de la vie et des plaisirs qu'elle nous offre. bien au contraire ! Source : l'Observatoire des Retraites« En 2005, 212 milliards de prestations ont été versées au titre de la vieillesse, soit 12,8% du Pib. Avec 43% de la masse totale des prestations sociales, ce poste est le plus important des dépenses de protection sociale. Quelles solutions pour financer les retraites par répartition ? En fait, les facteurs déterminant l'équilibre d'un système de retraite par répartition sont en nombre limité. À tout instant, la masse des pensions versées doit équilibrer celle des cotisations reçues, ce qui peut s'écrire avec l'égalité suivante : Augmenter l'âge moyen de la retraite, ce qui permettrait d'un côté d'augmenter le nombre d'actifs et de l'autre de baisser le nombre de retraités. Cette solution est celle qui est actuellement privilégiée dans la plupart des pays et a été mise en ouvre dans les réformes françaises de 1993 et 2003. Elle se heurte cependant au faible taux d'emploi des seniors (voir dossier sur l'âge de la retraite). Augmenter les taux de cotisations afin d'avoir, à assiette égale, plus de ressources. Cette solution se heurte aux réticences des employeurs et des salariés. Du côté des employeurs, l'argument avancé est que cette augmentation du taux de cotisation viendrait alourdir excessivement le coût du travail, réduisant ainsi leur compétitivité dans un contexte fortement concurrentiel. Il serait alors possible de n'augmenter que les taux de cotisation salariés, ce qui ne pèserait pas sur le coût du travail, du moins directement. Mais dans ce cas, la progression du pouvoir d'achat des salariés serait réduit d'autant, ce qui freinerait la consommation et la croissance. On peut tout de même remarquer ici que l'augmentation des taux de cotisation serait d'autant moins pénible à supporter pour les actifs que la progression des salaires serait forte. À terme, le Conseil d'Orientation des Retraites envisage que l'augmentation des taux de cotisations pourrait passer par un redéploiement des cotisations chômage vers la retraite, si le taux de chômage baissait significativement. Baisser le niveau relatif des retraites : cette solution a déjà été mise en ouvre, notamment par la réforme de 1993. Elle passe en particulier par une indexation des droits acquis et des pensions sur les prix et non plus sur les salaires nets, et par un calcul moins favorable du salaire servant de référence pour la retraite. Les pensions continueront d'augmenter car elles restent liées à la progression des revenus d'activité professionnelle, mais à un rythme moins soutenu que ces derniers. Toutefois, une baisse du niveau relatif des retraites qui se poursuivrait de façon trop importante pourrait remettre en cause la confiance dans le système. » Et la capitalisation ? Ce qui ne différencie pas les deux systèmes Ce qui différencie les deux systèmes
|